6eme jour : Kyoto (2eme jour sur 4)

Debouts de bonne heure pour la course "Kyoto contre la montre, 2eme partie", nous avons fait une excursion avec le guide du voyagiste dans un quartier qui, cela tombe bien, nous avait tapé dans l' œil, via les guides (routard, etc).

Dans le sud-ouest de la ville, nous avons vu des petites ruelles de maisons et jardins d'époque assez impressionnantes (certainement des propriétés des seigneurs de l'époque), avant d'entamer la visite du temple certainement le plus zen de la ville: Tôkufu-ji. Coup de coeur pour moi, autant pour son cadre naturel (plusieurs ponts enjambant un cours d'eau) que son style beau mais épuré, et son jardin zen "sec" entourant la propriété (abstraction et simplicité à l'honneur!). Ambiance apaisante pas retrouvée depuis! Détail: la porte ("Torii") de ce temple est la plus grande des temples japonais.

Après avoir continué dans un autre dédale de ruelles à demeures traditionnelles et résidentielles, nous avons atteint le sanctuaire Fushimi Inari, connu pour son chemin en forêt en passant sous 10 000 Torii. Ce sanctuaire célèbre le culte d'un Dieu renard (Inari) qui contribuerait à la réussite professionnelle et pécuniaire (quand la spiritualité rejoint le pragmatisme...).Le chemin en montagne est jalonné de petits sanctuaires érigés à son effigie et de tous styles, avec des offrandes.

Matinée sportive, qui a vu son aboutissement à 13h40, au retour à la gare.

Un Bento avalé assez rapidement (plateau repas japonais), nous avons de notre côté poursuivi avec la visite du château fort de Nijo, et ses très beaux jardins. Le bâtiment a cette originalité que le plancher émet un son lorsque l'on marche dessus, qui était destiné à prévenir des éventuels intrus. Ce domaine était en effet la résidence "de secours" du Shogun, sécurité de rigueur! Mettez quelques dizaines de touristes et cela donne une volerie! On en a surtout retenu ses décorations (paravents, plafonds...), très beaux, contrastant avec la simplicité de l'ameublement.

N'ayant toujours pas assez marché à notre goût (...), nous nous sommes rendus au quartier "qui bouge" de Kyoto, qui est aussi (étrangement!) celui des Geishas. Nous en avons croisé quelques unes d'ailleurs, cerclées de touristes ayant peu d'égards! Certaines ruelles sont d'époque et on touche enfin du doigt l'ambiance de l'époque (la ville avait été épargnée par les bombardements américains pour son patrimoine culturel, contrairement à Tokyo). En contraste, une galerie commerciale à proximité est assez survoltée et assez "piège à touristes". Contraste accentué par les quelques petits temples et sanctuaires qui s'y trouvaient, coincés entre une friperie reggae et un marchand de glaces! Piège à touriste toujours, la ruelle donnant sur la rivière, jonchée de restaurants hors de prix pour un dîner en terrasse; du coup nous avons mangé "standard" à l'intérieur!

Nous avons retrouvé un semblant de calme à la résidence, jusqu'à l'arrivée dans la salle commune d'un japonais guitariste et bavard. Mais ceci est une autre histoire!

A bientôt pour la suite.

Aurore